Villages et villageois au moyen âge
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Des terroirs cernés de bois ou de landes, sur lesquels une agriculture de type archaïque s’épuise à nourrir des hommes, qui sont d’ailleurs en petit nombre : les sociétés agraires des dix siècles du Moyen Âge sont fondées sur les efforts de générations et de générations de travailleurs de la terre.
Description
Des terroirs cernés de bois ou de landes, sur lesquels une agriculture de type archaïque s’épuise à nourrir des hommes, qui sont d’ailleurs en petit nombre : les sociétés agraires des dix siècles du Moyen Âge sont fondées sur les efforts de générations et de générations de travailleurs de la terre. Voici les « vilains » de toute l’Europe présentés dans leurs villages, au milieu des ressources naturelles, dans leurs travaux et dans leurs jours, dans leurs liens avec les maîtres, dans leurs peines, leurs maladies et leurs joies. l’homme de la ville ne comprend pas et méprise le rural, qui le lui rend bien. Mais les paysans sont bien plus nombreux, à la différence de nos sociétés du XX e siècle, et les mutations de la campagne sont puissantes quoiqu’inégales selon les terroirs, par conséquent fortement contrastés. Cette complexité est le meilleur signe de la vitalité paysanne. lancé autour de l’an mil, le mouvement villageois s’est poursuivi jusqu’au XIXe siècle et, par certains traits, jusqu’à nous, citadins, descendants de paysans.
Les amateurs de lieux communs et d’idées toutes faites seront cruellement déçus : ici règnent la chasse aux truismes comme au sanglier, l’hécatombe des idées reçues comme les épidémies qui déciment les hommes, le recours aux sciences auxiliaires de l’histoire, de la microtoponymie à l’archéologie, tout autant qu’aux recherches et aux travaux qui ont précédé ce livre, notamment celles et ceux de Robert Fossier, nourris d’une longue passion pour les siècles médiévaux.
Informations complémentaires
Auteur | Robert Fossier |
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Année d'édition | 1995 |
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