Souvenirs de guerre 1ère partie 1939 – 1942 – Un français resté libre
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Robert Mengin fut attaché de presse à l’ambassade de France à Londres, de 1935 à 1940. Lorsqu’il entendit le maréchal Pétain dire qu’il fallait cesser le combat il démissionna, le 17 juin. Le 18 juin, l’appel du général de Gaulle l’enthousiasma. Il se présenta au général qui relevait le drapeau. Cependant les paroles, l’attitude, le regard même de De Gaulle, l’inquiétèrent.
Description
Robert Mengin fut attaché de presse à l’ambassade de France à Londres, de 1935 à 1940. Lorsqu’il entendit le maréchal Pétain dire qu’il fallait cesser le combat il démissionna, le 17 juin. Le 18 juin, l’appel du général de Gaulle l’enthousiasma. Il se présenta au général qui relevait le drapeau. Cependant les paroles, l’attitude, le regard même de De Gaulle, l’inquiétèrent.
Enseigne de vaisseau de réserve, sous les ordres de l’amiral Muselier qui créa les Forces Navales Françaises Libres (FNFL), il est aux premières loges pour suivre les événements. Ainsi il apprend l’affreuse canonnade de Mers el-Kebir où plus de mille marins français sont massacrés sur l’ordre de Churchill. Peu après, l’affaire de Dakar démontre que De Gaulle ne pourra pas tenir une de ses promesses : des Français ont tiré et tireront encore sur des Français.
Robert Mengin hésite à entrer dans l’organisation du général de Gaulle à qui Churchill avait donné le monopole du recrutement des Français Libres. A la lecture de l’Acte d’engagement au bureau de recrutement des F. F. L., il juge que ce document comporte une allégeance personnelle à De Gaulle et décide de ne pas le signer. Catalogué aussitôt comme antigaulliste notoire, il travaille pour le Courrier de l’Air largué sur la France par les Anglais. Il est alors un témoin privilégié de la vie en Angleterre, des Anglais comme des Français qui s’y trouvent.
Informations complémentaires
Année d'édition | 2016 |
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Format du livre | 16 x 24 cm |
Auteur | Robert Mengin |
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