Description

Originaire de Barles, près de Sisteron dans les Alpes de Haute-Provence, la famille Mieulle y est citée dès 1190. Au XVIIIe siècle, ses descendants sont notaires royaux ou juristes.
Joseph-François de Mieulle, né en 1769 à Sisteron, fait des études de droit et est reçu avocat au Parlement d’ Aix en 1788. En 1792, député au comité central de Marseille, il milite contre la Convention nationale et proteste en faveur de la monarchie. Contraint de quitter la France en 1793 pour l’Espagne, puis l’Italie et la Suisse, il trouvera tous ses biens vendus à son retour.
Député des Cinq-Cents, il est nommé receveur général des finances à Nice en 1801, puis à Pau, avant de terminer sa carrière à Angers.
Sa famille s’installe dorénavant en Anjou, au château de La Thibaudière à Montreuil-Juigné, puis aux Briottières à Champigné (Maine-et Loire). Élu député de 1799 à 1822, il est anobli par Louis XVIII. Il meurt à Angers en 1849 en son hôtel, occupé aujourd’hui par la succursale de la Banque de France
Marié à Suzanne-Julie Salvator, originaire des Mées en Provence, il aura de ses neuf enfants une très nombreuse descendance. De ses quatre fils, Alfred-Louis, Anatole, Joseph et Auguste de Mieulle, et surtout de ses cinq filles, Eugénie Chevallier de La Petite Rivière, Pauline O’Diette, Adèle Morisson de La Bassetière, Lucile de
La Roche-Saint-André et Baptistine de Bruc, descendent de nombreuses familles de la noblesse et de la bourgeoisie qui font l’objet de cette étude généalogique.