24 rue de la Voûte 75012 Paris
0143078163
contact@editions-christian.com

La vie à Paris sous la commune

La vie à Paris sous la commune

30.00

Mêlant la phraséologie de 1793 et le socialisme, bouillonnante d’un anticléricalisme exacerbé, la Commune heurta la population qui ne partageait pas ses idées. Respectueuse à l’excès des droits de l’homme au point de refuser la discipline dans la Garde nationale devenue son principal soutien, incapable de s’imposer devant une opposition, d’abord tiède, puis hostile à des lois populistes, comme celle des otages qui lui aliéna beaucoup de sympathie, brouillonne et mal organisée malgré son souci de bien faire, elle fut incapable de contenir l’hostilité farouche de ses adversaires qui ne se privaient pas de la ridiculiser et de saboter ses actions.

Catégories : , Étiquettes : ,

Description

Mêlant la phraséologie de 1793 et le socialisme, bouillonnante d’un anticléricalisme exacerbé, la Commune heurta la population qui ne partageait pas ses idées. Respectueuse à l’excès des droits de l’homme au point de refuser la discipline dans la Garde nationale devenue son principal soutien, incapable de s’imposer devant une opposition, d’abord tiède, puis hostile à des lois populistes, comme celle des otages qui lui aliéna beaucoup de sympathie, brouillonne et mal organisée malgré son souci de bien faire, elle fut incapable de contenir l’hostilité farouche de ses adversaires qui ne se privaient pas de la ridiculiser et de saboter ses actions.
Pourtant, malgré sa précarité, nul régime n’a promulgué autant de lois et de décrets que la Commune. Beaucoup existent encore de nos jours et sont à la base de nos idéaux démocratiques et sociaux. En effet, qui critiquerait l’instruction gratuite et obligatoire, la démocratie, la liberté de la presse ou l’abolition de la peine de mort ?
Victor Debuchy nous plonge dans les convulsions d’un Paris livré à une haine sans pitié, exercée par le biais d’une presse déchaînée, par la désertion, l’espionnage, le sabotage, la trahison, puis par des massacres à la lueur des incendies qui en accroissent encore la fureur, avec pour épilogue les tristes convois de prisonniers livrés à la vindicte publique. L’envers de ce monde que la Commune eut voulu parfait fut jonché de milliers de cadavres.

Telle fut la vie à Paris du 18 mars au 28 mai 1871, relatée par l’auteur au jour le jour, à la manière vivante d’un reportage.

Share Button

Informations complémentaires

Année d'édition

2001

Auteur

Victor Debuchy

Format du livre

16 x 24 cm

Avis

Il n’y a pas encore d’avis.

Soyez le premier à laisser votre avis sur “La vie à Paris sous la commune”

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *