Description

Sophie de Grouchy, marquise de Condorcet (1764-1822) est la dernière épistolière du siècle des Lumières. L’abbé Morellet dira qu’elle fut « une des plus belles, des plus spirituelles et des plus instruites qui n’ait jamais brillé dans son sexe ».

Auteur de nombreuses lettres, dont les plus connues sont les Lettres sur la sympathie suivies des Lettres d’amour à Maillia Garat, elle traduit de l’anglais une partie de l’oeuvre de Smith, La Théorie des sentiments moraux.

Amie de La Fayette, qui fut témoin à son mariage avec le mathématicien et philosophe Antoine de Condorcet, de Tracy, Garât, Cabanis, Thurot, Benjamin Constant, Chamfort et de Marie-Joseph Chénier, elle fut celle qui, dans l’ombre des personnalités de l’époque révolutionnaire, contribua au progrès des idées et à l’émancipation des femmes.

Madeleine Arnold Têtard s’est passionnée pour la vie de Sophie de Grouchy après avoir trouvé entre autres une liasse de correspondance aux archives de Meulan, dont elle était alors conservateur.

Auteur et co-auteur de divers ouvrages d’histoire locale, elle rédige aussi de nombreux articles de presse.